Texte humoristique: les élections



C’est bientôt les érections présidentielles. C’est le printemps, c’est de saison. C’est à celui qui aura la plus grosse. Les sondages le disent, + 5% pour intél, - 2% pour un autre intél, ça rallonge, ça rapetisse. C’est un muscle, rien d’étonnant.

Dans la course à l’érection, c’est le premier politozoide qui arrivera, à l’Elysée. Alors ça se bouscule!

Il y a même une formation pour y arriver, c’est l’ENA, Erection Nationale Amicale. Vous avez compris, on y apprend à bander grâce à l’apprentissage de la rétotrique, science de la trique. Quel programme !

D’ailleurs, il parait que la taille de la verge des français a diminué. Ils ont eu le même problème aux Etats- Unis,  Ils ont fait venir Obama, c’est pas pour rien. Tant qu’on n’appelle pas Joé Starr, tout va bien !!

Non, il faut vraiment se recentrer sur la quéquette nationale, L’ovaire, elle a tout compris, elle a crée son propre parti, les verts. Et ce n’est pas des verres d’eau. Y a qu’à voir la gueule de Noel Mamere.

Trêve de médisance, si la taille de la verge est proportionnelle aux nombres de promesses, ils ont tous leurs chances. Et un enfant naîtra  l’élu de la République. Nous avons le choix entre le Tsar Cosy, l’homme des landes, la peine, le rouquin et le ronchon. Un vrai roman. D’autant que nous avons tous accès à facebook, le livre des fesses, où tout un chacun peut commenter de sa diatribe l’anatomie du postérieur de cette chose publique. Et à toute heure, ou devrais-je dire à twiter.

Un  psychanalyste ou un sexologue nous dirait qu’appeler l’érection, la chose publique, dénoterait sûrement d’ un tabou national. Ils nous diraient d’appeler les choses par leur nom : Une élection si violente s’appelle un priapisme. Nous y voilà, le gang bang du 22 avril, où il n’en restera que deux. Puis un seul, au pouvoir de faire naître l’espoir, atteindra le con par sa politique phallocrate,  à coup de trique.

Nous y voilà, le con, tout est là ! Et quel est le comble de l’érection, si ce n’est la sélection par le con.

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